09-2000/2004
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e crois que la peinture s‘apparente à un rictus. Les rictus peuvent changer mais on ne les oublie jamais tout à fait. Ils traduisent une tension, un paradoxe où cohabitent le rétinien et sa critique. Ainsi dans l‘atelier il y a un premier temps consensuel à la recherche d‘un quelque chose qui puisse prétendre à une fonction esthétique. Ensuite vient un deuxième temps où l‘enjeu de ce qui se trame, semble être retourné, un deuxième geste libéré de toute attente fonctionnelle qui opère comme un travail de sape du premier. Au fur et à mesure des étapes de réalisation ces deux temps se mêlent pour cohabiter dans l‘espace. Tentative d‘équilibre entre dessein et non-dessein. Un point de hasard liant la pro-position et sa contradiction, un point de hasard précis qui finirait le tableau tout en le laissant indéterminé, voir incertain.